jeudi 2 août 2018

Katia Belkhodja : La marchande de sable

Page de couverture
Montréalaise d’origine algérienne, Katia Belkhodja, finaliste du prix Arlette-Cousture 2016, a signé aux Éditions XYZ, un second roman La marchande de sable, un récit où se confrontent langues et histoires, peuples nomades et sédentaires, désert et ville. 

Il est question d’une petite fille, nommée Schéhérazade, et de ses pouvoirs étranges. Elle a un rapport complexe à la langue arabe, qui est pour elle à la fois langue étrangère et langue paternelle. Utilisant cette langue, elle fait appel à son père. Mais quand le père arrive, il est trop tard. La ville doit-elle imposer une seule langue, sédentaire, enracinée ? La ville qui a opté pour la fixité (par contraste à la mobilité nomade) se trouve infectée par l’arabe, infection qui sera la cause de sa destruction. 

Pour aller plus loin : 

Yvon Paré, Katia Belkhodja risque de vous envoûter, 23 avril 2015. 
Suzanne Giguère, Roman québécois - La mélancolie du désir, Le Devoir du 22 mars 2008.
Éric Paquin, Katia Belkhodja, le goût des autres, Voir du 10 juillet 2008.

vendredi 1 juin 2018

Karim Akouche reçoit le grand prix « Lys Arts et Culture »

Karim Akouche
Karim Akouche, poète, écrivain et éditeur a reçu le grand prix « Lys Arts et Culture » décerné par l’agence de presse Médiamosaïque. Ce prix lui a été remis lundi 28 mai à Montréal, au Théâtre St-James. 

Le jury a été notamment séduit par son roman La Religion de ma mère et ses apports aux arts et à la culture du Québec.

Il dédie cette récompense au blogueur kabyle Merzouk Touati, condamné à 10 ans de prison en Algérie.

Karim Akouche aime à rappeler que l'écrivain est un agitateur des mots et gardien de la libre pensée. « Rien ni personne ne peut le faire taire. Il a le droit de secouer les endormis, de heurter les belles âmes, de choquer les bonnes consciences » souligne-t-il.

Et d’ajouter : « Écrire, c'est interroger son cœur qui bat. Écrire, c'est se murmurer des mélodies fragiles. Écrire, c'est dessiner les fantômes qui hantent l'enfant que l'on n'a jamais cessé d'être. Écrire, c'est planter un scalpel dans sa chair pour en sentir la douleur. Écrire, c'est coudre ses blessures avec la pointe de son stylo. Écrire, c'est saisir les failles de l'histoire qui triche. Écrire, c'est noyer le mensonge dans le fleuve absurde de la vie. Écrire, c'est insuffler de la chaleur dans le cœur glacé des hommes.
Écrire, c'est répandre la lumière sur les yeux aveugles du monde. »

lundi 19 mars 2018

"Nos silences" de Wahiba Khiari aux Éditions XYZ

Page de couverture

J’ai déjà évoqué ce roman de Wahiba Khiari  qui raconte l’Algérie des années quatre-vingt-dix. Voici la présentation qu’en fait l’éditeur québécois XYZ qui vient de le rééditer : 

"Elles ont été des milliers à être enlevées, violées, parfois assassinées, celles que l’on nomme les « filles de la décennie noire ». Ces jeunes femmes, souvent des fillettes, à qui le gouvernement algérien a demandé le silence à travers sa politique de « réconciliation nationale », ont ravalé leur honte. Tandis que résonne le cri de l’une d’elles, subissant l’horreur, la narratrice raconte sa culpabilité d’avoir choisi l’exil et trouvé le bonheur. Deux voix de femmes en écho qui prennent la parole haut et fort, en mémoire de toutes les autres..."


Pour aller plus loin :

mercredi 14 mars 2018

Du sucré à l'amer : nouveau recueil de poésie de Djaffar Kaci

Nouveau recueil de Djaffar Kaci 


« Si les mots m’ont, de tout temps, apaisé, ceux qui sont dans ce livre m’ont littéralement affranchi. Ce livre est à présent entre vos mains. Comme un miroir, nul doute que vous y verrez le reflet de mon apaisement et celui de mon bonheur. »
Djaffar Kaci


Après Pour l’amour des mots, Le printemps fleurira bientôt et Les braises de mes vingt ans, Djaffar Kaci, journaliste, auteur et poète, nous offre Du sucré à l’amer *, un recueil de poésie où il met sa passion  des mots pour « exorciser le spleen qui a pris ses quartiers, un moment de sa vie ». 

Les Goncourt ont l’habitude de dire qu’on n'écrit pas les livres que l’on veut. Djaffar Kaci, lui, voulait vraiment ce livre, car il vient, telle une urgence, panser une blessure.

Djaffar Kaci présidera le lancement de son recueil le samedi 31 mars à 13h30 au Centre de formation Trait d’Union, au 230, boulevard Henri Bourassa Est à Montréal.

* Djaffar Kaci, Du sucré à l'amer, Les éditions de la Francophonie, Caraquet NB, 2018, 15 $.