Bientôt, dans une librairie à côté de chez vous, la première biographie de Salah Beddiari. Une initiative de Najib Redouane et de Yvette Bénayoum-Szmidt, deux auteurs que nous avons déjà présentés sur ce blog.
Salah El Khalfa Beddiari est un poète néo-Québécois d’origine algérienne. Ex-professeur de sciences physiques, il a dirigé en 1998 le Centre Canadien d’Échange linguistique de Montréal, une école de langues spécialisée. Il est membre fondateur en 2001 de «Passerelle», un organisme littéraire qui fait la promotion de la littérature migrante. Il a lancé en 2012 la maison d’Édition Beroaf. Il est chroniqueur au Huffington post et publie des articles sur la littérature de la diaspora en tant que contributeur,
Dans la quatrième de couverture une présentation succincte : « Poète et écrivain concret et fécond, Salah El Khalfa Beddiari qui s’est installé à Montréal, demeure enraciné dans sa lointaine terre natale composant poétiquement avec la douleur de l’exil et le vide de l’absence. Il travaille phrase par phrase, mot par mot, syllabe par syllabe, créant ainsi une poésie d’alliances de mot auxquelles se prête la langue française.
« Son œuvre pose l’interrogation essentielle d’un intellectuel faite d’images gardées par la mémoire et que transfigurent les mots. Elle emporte le lecteur vers l’exploration des possibilités de son art d’écriture poétique et romanesque. Elle lui permet d’exprimer son point de vue critique, son engagement et un sens de la forme à la fois particulier et original contribuant à donner une nouvelle vision présente d’un temps passé.
« Ce collectif vise justement à montrer, à travers les études inédites de vingt-quatre critiques, venant de neuf pays, que Beddiari a opté pour une esthétiques de l’insolite, de la cocasserie, de l’étrangeté, de l’allégorie comme paradigme d’une écriture étonnamment variée. Son énergie, son ambition ainsi que la richesse de ses connaissances et de son imaginaire ont fait de lui l’une des voix majeures au sein de la diaspora algérienne et maghrébine au Québec. »